>>>>>>> suite |
La
Fantastique expansion de la musique cubaine... |
La musique populaire traditionnelle, moins contraignante, attire un grand nombre
de jeunes formations qui l'adaptent aux goûts de la fin de siècle
avec de perceptibles variantes selon qu'il s'agisse de groupes havaneros
comme par exemple "Los JÓVENES CLÁSICOS del SON",
"CAFÉ AMARGO"
ou santiagueros à
l'image du "SEPTETO TURQUINO", de "SEPTETO
SANTIAGUERO",
du "SEPTETO NABORÍ"
du conjunto "GRANMA"..;
Ces septetos ou conjuntos
sont extrêmement nombreux et chaque ville ou village a les siens.
A Holguín le groupe "SON SAGUA" ne tarde pas à
s'imposer de même que "SEMILLAS de SON", "ROMPESARAGUEY"
à Sancti-Spiritus, "LUNA NEGRA" à Matanzas. |
|
| Un
moment en marge de ce mouvement international, la "Nueva Trova"
est touchée à son tour. Il lui aura seulement fallu le temps d'assimiler
le moment historique crucial que vit Cuba durant cette décennie. Si Pablo
MILANÉS, Silvio RODRÍGUEZ, Sara GONZÁLEZ...
profitent aussi du succès mondial des musiques cubaines, ils sont rejoints
par une jeune génération qui revitalise et modernise la chanson
cubaine. Ces jeunes proposent des textes nouveaux, collant davantage au moment
historique, arrangés et orchestrés de manière plus moderne.
Derrière Santiago FELIÚ, Marta
VALDÉS
émergent, tant à La Havane que dans les autres régions de
l'île, de nouveaux noms et de nouvelles formations, Rochy AMENEIRO,
"HAVANA ABIERTA", "Trio ENSERIE", Diego GUTIÉRREZ, "Duo POST-TROVA", YUSA,
"Duo BUENA FÉ"... |
De manière à peine moins perceptible,
poursuivant un mouvement amorcé au cours des décennies précédentes,
les groupes de Rock cubains acquièrent une audience de plus
en plus large dans l'île. Les formations de Rap s'engagent
dans leur sillage et prennent le même chemin. "Primera Base " |
A mesure que s'écoule la décennie, les instances officielles
oeuvrent de plus en plus pour la musique, source d'entrée non négligeable
de devises. Une grande libéralisation apparaît pour le monde artistique
et les groupes deviennent de véritables petites entreprises managées
par les artistes eux-mêmes qui sont libres de chercher promoteurs de spectacles
et maisons de disques internationales. |
Pour
participer à la promotion de cette musique l'imagination de manque pas.
En 1997 dans le Salon Rosado de La Tropical a lieu El Son Más Largo
del Mundo un concert de plusieurs jours destiné à entrer
dans le Guines des records. En 2001 c'est au tour du Bolero Más Largo
del Mundo d'offrir les interprétations de plus de 550 participants
Cubains et étrangers. De nombreux Festivals sont organisés: Festival Internacional del Bolero de Oro , Encuentro de Agrupaciones Soneras, Encuentro Nacional de Trios, Encuentro Nacional de Septetos, Fiesta del Tambor, Festival Internacional de Percusión |
Les grands mythes de la musique populaire donnent même leur nom
à d'importantes manifestations : Festival Internacional de Música
Popular Benny Moré, Festival de Música Lilí Martínez,
Festival Nacional de la Trova, Pepe Sánchez
On importe même le Festival Caliente depuis la Suisse |
Des Ferias sont également organisées
distribuant, comme CUBADISCO, leurs propres récompenses pour les
productions cubaines qui dépassent alors le simple cadre de la Egrem
puisque la fin de siècle voit apparaître de nouvelles entreprises
de production ou de distribution du disque, la Benny Moré, Bis Music,
Unicornio, Discuba, Pensamiento
|
... Tout est en place pour que le XXI° siècle débute avec la marque des Musiques Populaires Cubaines. |
...<<<< |
La Fantastique expansion de la musique cubaine: 3° partie. |
...<<<< |
La Fantastique expansion de la musique cubaine: 1° partie |